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  • PLAZANET Vanessa

Liberté, Sécurité, Courage : Oser prendre un chemin durable.


Souvent la valeur Liberté est présentée avec son supposé opposé : la valeur Sécurité.

Supposé opposé car en y réfléchissant bien, ces 2 valeurs peuvent très bien se combiner : liberté et sécurité ; la Liberté via la Sécurité ; la Sécurité au service de la Liberté….les combinaisons sont nombreuses…

Et pourtant, entendrons-nous souvent, dans les conversations, plus ou moins « corporate » : « toi, tu es plutôt orienté(e) Liberté ou Sécurité ? »

Et dans un langage plus « startup nation », « tu es plutôt risk loving ou risk averse ? »

Intéressant de noter déjà ce premier amalgame : risque = liberté (liberté d’entreprendre) ; anti-risque = (besoin de) sécurité.

On se doute de la réponse idéale…Dans le monde d’aujourd’hui, le « risk averse » ou Monsieur et Madame Sécurité peuvent apparaître trop frileux, trop hésitants. Pas très startuppers…Bref, trop dans leur zone de confort…

L’injonction du goût du risque est là partout : » « Tente » ; « On n’a rien sans rien » ; « Au pire, tu feras autre chose » ; « Tu connais des gens qui ont réussi sans rien risquer ? » ; « on ne réussit qu’en prenant des risques » ; « c’est bien le risque et l’échec aussi puisqu’on rebondit et qu’on a des trucs à raconter » : on est pile poil dans une des composantes valorisées et valorisables de l’entrepreneuriat et du monde d’aujourd’hui. Le risque et la réussite sont intimement liés tandis que la sécurité fait pâle figure à côté, avec un petit goût poussiéreux, passéiste et franchement pas tendance.

Alors on fait quoi de ces autres « orientés sécurité » ? Ils ont le droit d’exister ? le droit de ne pas vouloir ? de ne pas avoir envie ? de préférer la tranquillité au succès ? ou même le succès, la réussite tranquille ? la zenitude à l’excitation ? la lenteur à la rapidité ?

Et si le courage, c’était opter pour l’inverse ? oui, oui, ne plaisantons pas : si le courage, c’était assumer ce besoin ou cette valeur de sécurité ?

Assumer la possibilité de choisir : décider d’y aller ou pas ; y aller via la politique des petits pas avec un accompagnement adapté le cas échéant pour travailler sur ses peurs et croyances limitantes ; ou ne pas y aller tout simplement car trop inconfortable, angoissant, insécurisant. Et se dire : « C’est OK de rester ou d’être là où je suis. »

Dans tous les cas…le vrai courage n’est pas là où on l’attend : ce n’est ni prendre des risques, ni fuir les risques, en étant la marionnette des injonctions sociétales ou de ses démons intérieurs : le vrai courage est d’oser se poser, s’observer, s’analyser et assumer pleinement qui on est, qui on a envie d’être et ce qui nous rend fondamentalement le plus serein et heureux.

Pour certains, ce sera l’action et/ou la prise de risque et même l’adrénaline qui va avec ; pour d’autres, ce sera la réflexion, les environnements calmes ou encore la maîtrise, l’expertise de tâches connues et réalisées avec qualité, envie et bien-être.

Osons le courage de se confronter à ce que nous renvoie la société mais aussi à ce que nous sommes profondément pour choisir un chemin harmonieux et durable.





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